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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 15:20
Levé 5h00, 5h30 je quitte l’auberge et je descends au port du Bético.
Enregistrement et je m’assois près de la fenêtre, le bateau est peu peuplé et je regarde le jour se lever sur Nouméa.
Ile des pins (1) 
Je crois reconnaitre un blond mais je ne le remets pas.
 
Je prends un café et déjeune.
 
Ça bouge et je me régale, des supers grandes vagues…HIAAAAAAA !
 
Beaucoup de gens sont malades, le 1er bético était surnommé le « vomicio ».
 
Envie de pipi mais quand je rentre dans les WC une odeur de vomis me fait faire demi tour, je ferais pipi plus tard.
 
On descend du bateau et je marche jusqu’au camping.
Il fait vraiment pas beau.
 
Je fais une partie de la route avec une fille qui n’est là que pour la journée, se taper 5h de bateau aller-retour pour une journée sous la pluie...chacun son truc.
 
L’ile s’appelle l’ile des pins car il y a beaucoup de pins colonnaires.
Je suis sur la route et c’est assez fantastique comme lieu, on se croirait dans Alice au pays des merveilles.
Les pins se penchent pour faire une sorte de voute sous laquelle on passe.
Ile des pins (5)  
J’arrive à Nataïwatch, mon camping.
 
Je monte ma tente et je vais boire un café sous le faré où est un groupe de personnes dont le blond que je n’arrive pas à savoir d’où je le connais.
 camping2.jpg
Je vais à l’accueil pour demander à téléphoner à Olivia.
Le mec de l’accueil est génial, à cause de moi il a fermé plus tard: adorable.
 
Olivia est formidable, malgré le fait qu’elle ne sache pas si j’avais réservé pour Ouvéa elle a acheté pour nous 2, notre escapade au paradis est CONFIRMEE !
MERCI OLIVIA
 
Ah, et au lieu de rentrer le 21 on rentre le 22 au matin et moi j'ai mon avion pour rentrer en France le soir même, un peu risqué mais je tente.
 
Après cette bonne nouvelle je mange mon taboulet en version débrouille.
Quand on a pas de récipient on en fabrique un:
  Ile des pins (12)
Puis, je pars faire un tour sur la plage pour retrouver Anne Sophie.
 
Je me mets à l’abri car un méga orage éclate : WELCOME.
Ile des pins (10) Ile des pins (11)
On se retrouve enfin !
Ça ne fait qu’une semaine qu’on c’est quitté mais je suis trop contente de la revoir !
 
On s’installe sur la plage et on discute.
Elle me fait rire comme d’habitude.
 
Un groupe passe, c’est le blond, et Anne So me dit qu’elle l’a déjà vu sur Lifou, le jour où je les ai quittés.
Elle me dit son métier….CA Y EST !!!!
 
JE SAIS D’OU JE LE CONNAIS !
Quand je suis allé prendre mes billets pour le Béticio avec Alan, c’est LOIC son stagiaire.
 
Il faut qu’Anne So parte, elle a son avion pour Nouméa.
 
La prochaine fois qu’on se verra se sera en France.
 
Je rentre au camping.
 
Loic est là, je lui dis qu’on a des amis en commun.
Il ne se souvient pas de moi exactement mais il se souvient qu’il y avait quelqu’un dans la voiture avec Alan.
 
Du coup un contact est fait avec le groupe, je m’incruste et on passe une bonne soirée à discuter et à rire.
 
Dimanche 14
Levé plus tard que prévu, 8h.
Petit dèj et je pars en Stop vers l’aquarium naturel (piscine naturelle) à la baie d’oro.
 
Je me fais prendre en Stop par une famille de locaux qui va à la messe à Vao, ils me posent sur la bonne route puis c’est un couple de touristes avec 2 enfants qui me prennent jusqu’à la piscine.
 
Je m’arrête au gîte « chez Régis » pour acheter une bouteille d’eau, ils sont pas aimables.
Je lui demande où est la piscine et j’ai droit à un signe de la main : là bas.
 
Il faut traverser le bras de mer ?!
Aucune réponse.
 
Je rejoins le couple et nous nous dirigeons vers le sentier.
 
Ils abandonnent et reprennent la voiture.
 
Je continue pendant 1h à travers la forêt, je me dis que je vais peut-être arriver sur le départ des pirogues.
 
Je me fais DEVORER par les moustiques et je ne vois toujours pas le bout de l’ombre d’une plage.
 
Je fais demi-tour et croise un panneau : piscine naturelle.
 
J’arrive à mon point de départ et je vois des gens traverser le bras de mer et je fais pareil.
J’arrive en face et marche encore 10mn, je croise ensuite des manous (morceaux de paréo) accrochés dans les arbres.
Je suis sur la bonne route.
 Ile des pins (19)
J’arrive à la piscine mais il n’y a que 5cm d’eau, je demande à une femme si c’est bien ici.
Oui, c’est ici, il faut marcher dans l’eau et c’est plus profond plus loin.
 Ile des pins (14) 
Je m’équipe et plonge.
Oui, c’est joli mais ça ne vaut pas l’aquarium de Lifou.
 
C’est froid, il y a des gros poissons, c’est joli et en plus j’ai touché némo, il voulait m’attaquer !
 
Je m’habille et pars car il est déjà 12h et le temps de faire du stop pour rentrer il sera trop tard, plus personne ne passera.
 
Je vois tous les crabes violonistes, des centaines.
Ile des pins (22)  Ile des pins (46)
Et sur cette photo toutes les tâches au sol c'est des crabes violonistes!!!
 
En les filmant j’entends un poisson sur la berge, je pense qu’il a été pris au piège par la marée, en m’approchant je vois qu’il y en a plusieurs, c’est pas un hasard, c’est la prise d’un pêcheur !
 Ile des pins (38)
Je continu et traverse le bras de mer et je vois des étoiles de mer pleines de crochets comme des scratchs cachés dans des trous au sol, c’est des Ophiures (famille des étoiles de mer).
Ile des pins (44) 
Je rince mes pieds à la douche et pars sur la route.
Je lève le pouce et une camionnette de locaux me prend.
 
Je monte dans la benne à l’arrière avec un mec (Anthony) et un petit garçon.
 
Trop bien !
Il me propose du rhum arrangé, acheté au marché noir car sur l’ile il est interdit de vendre de l’alcool sauf dans les bars des hôtels de luxe.
 
J’en prends une lampée pour gouter car l’alcool et moi ç’est pas une histoire d’amour.
 
3 verres et je suis bourrée alors en voyageant seule y’a des choses à éviter et être bourrée en fait partit surtout quand on est pas avec des personnes de confiance ou que l’on connait bien.
Il est bon ce rhum.
 
Je discute avec Anthony et il me dit que le conducteur Jean-Yves travaille dans une distillerie de Bois de Santal interdite au public.
On est dimanche et il me dit qu’il n’y a pas le patron et que donc la distillerie m’ouvre les portes !
 
Le hic c’est qu’au lieu de rentrer dans le sud, je pars dans le nord là où il y a encore moins de véhicules.
 
C’est pas grave, il y a 20km, s’il le faut je les ferais à pieds.
 
On rencontre un mec en scooter Robert, il nous suit jusqu’à la distillerie, il y travaille aussi.
 
Le passager de la voiture s’appelle Patrick, il a mon age.
 
On arrive à la distillerie, je visite et sent pour la 1ère fois du bois de santal.
Pas de photos pour éviter qu’ils aient des ennuis.
 
On s’assoit et on discute des différences entre la métropole et la Calédonie, de l’argent, du service militaire, de l’alcool, du comportement des touristes, des métropolitains, des kanaks...
 
Ils sont sympas.
Jean-Yves me dit qu’il doit prendre le Béticio à 16h : FORMIDABLE je n’ai pas à faire du Stop.
En contrepartie je dois conduire la camionnette benne jusqu’au Béticio car Jean-Yves a l’occasion de faire l’apéro avec ses potes !
 
OK.
 
Et nous voilà à discuter, rire et boire.
Eux de l’alcool et moi du lait de coco fraichement cueillit par Robert.
 
Je ne suis pas fan du lait de coco mais je fais honneur à ce cadeau.
 
Et au fil des heures et des échanges forts intéressants Jean-Yves devient de plus en plus bourré !
 
Les autres sont adorables mais lui devient pénible.
Je n’ai pas pris beaucoup de photos dans les moments où je partageais avec des amis alors j’en demande une.
La 1ère d’eux est bien, ensuite Anthony veut prendre une photo de moi et Jean-Yves essaye de m’embrasser.
 Ile des pins (49) Ile-des-pins--50-.JPG
Les trois autres s’excusent de son comportement.
 
C’était pourtant un moment génial et il y en a un sur les quatre qui l’a un peu gâché.
 
Robert me donne de l’huile et un morceau de bois de santal.
 
L’heure approche et on doit y aller.
J-Y ne veut pas que je conduise, là je flippe un peu.
Il est rond comme une queue de pelle et il y a de la route, en plus ses 3 enfants sont avec nous.
La benne est pleine d’affaires.
 
On fait 200m et on arrive chez lui.
Je lui demande de conduire mais il refuse.
 
On fait 500m et il s’arrete sur le bas coté en disant : « c’est Caro qui conduit car Papa est bourré ! »
LUCIDITE quand tu nous tiens.
 
Je me mets au volant de cette camionnette benne, je n’ai jamais rien conduis de similaire, et on est en réserve d’essence.
Ce n'est pas celle là mais c'était à peut prés pareil.
 1
Je conduis.
Je prends la direction de Vao mais les enfants et J-Y me disent de prendre direction l’aéroport, je dis que c’est par Vao mais ils insistent.
Je fais demi tour et passe par la route qu’ils veulent.
 
J-Y s’endort net, je parle avec les enfants, ils vont voir leur mère qui a accouchée sur nouméa.
 
On roule et c’est trop marrant, tous les gens qui me croisent me disent bonjour avant de me voir, ils reconnaissent la camionnette de J-Y et lorsqu’ils arrivent à ma hauteur ils sont super surpris de voir une blanche au volant avec à coté d’elle les enfants de J-Y.
 
On arrive au port et je le réveille.
Non sans mal…
 
Il me demande si on est à l’aéroport, je lui réponds que non, on est au port et c’est le bateau qu’il prend, pas l’avion.
 
Il me dit qu’il fallait s’arréter à l’aéroport pour déposer les colis qu’il y a dans la benne !
 
Et comment je le devine moi ?!
 
Il est trop tard pour retourner à l’aéroport.
 
Je lui dis que s’il demande à les prendre sur le bateau ils ne lui diront rien, j’en suis presque sûre.
 
Je demande de l’aide car je suis seule avec un mec complètement bourré et 3 enfants dont le plus grand a 8 ans.
 
Personne ne m’aide.
Il y a quelqu’un qui me dit d’aller jusqu’au bateau avec la camionnette.
J-Y veut le faire, je le laisse avec ses enfants et n’insiste pas.
 
Je m’en vais.
 
Je dois avouer que je ne suis pas très fière de moi sur ce coup là.
Ils ont été gentils avec moi et là je le laisse dans la merde.
 
Je culpabilise.
Je le vois aller avec son camion à l’embarcadère et je m’en vais.
 
Un des taxis à qui j’ai demandé de l’aide me demande comment ça c’est passé et je lui raconte.
Je lui demande où je peux acheter des clopes, il me dit que c’est à 1km mais il n’est pas sûr que ce soit ouvert.
Il me propose de m’emmener.
 
On arrive au tabac et c’est ouvert on a du bol.
 
Je rentre à pieds.
 
Je vais me poser sur la plage car sous le faré il n’y a personne.
 
Je croise Loïc et lui raconte ma journée.
On parle aussi d’une excursion en bateau qui plait à tout le monde mais bien trop chère pour nous 100 € / personne (10 000fr).
 
Je continue sur la plage
Ile des pins (9)
 et il y a 3 hommes qui chargent un bateau.
Je demande qui est le propriétaire, c’est Kévin.
 
J’y vais au culot, je lui demande pour combien il pourrait nous faire faire le même tour que les autres : 30€ (3000fr) !
 
Banco !
 
Le RDV est pris pour Mardi matin 8h00.
 
Je rentre au camping et annonce la bonne nouvelle à Loïc.
 
On passe la soirée avec le couple d’hier soir (Natalie et Didier).
  
 
Lundi 15
Aujourd’hui c’est farnienté !
 
Petit dèj en allant chercher du café à la cafet d’à coté (hihi gratuit), lessive…
 
J’entends du reggae du gite d’à coté, j’y vais avec ma clé USB remplis de chansons et demande à faire un échange, c’est ok.
 
Je suis bien, seule sous le faré à écouter de la bonne musique et à laisser passer le temps.
 
Je vais faire du snorkelling vers le rocher.
Le bateau des australien est là !
C’est gavé de monde.
 Ile des pins (77)
Je rentre, c’est pas super.
 
Je rédige mon JDB sur le papier.
 
Je vais chercher ma clé USB en espérant qu’il y a la musique dessus car je n’ai aucun moyen de le vérifier, j’ai laissé mon ordi chez Olivia pour alléger mon sac.
 
J’ai aussi demandé au camping si je pouvais rester jusqu’à mercredi.
Je voulais bouger mais finalement, j’ai vu la baie d’oro avec la piscine naturelle et ils ne sont pas vraiment cool alors j’ai pas envie de quitter ce camping où il y a des gens sympas.
 
J’ai aussi vu pas mal de paysages en conduisant à travers toute l’ile du nord au sud en conduisant J-Y alors je n’éprouve pas la nécessité de le faire de nouveau.
 
Je pars acheter du pain pour demain car on part en bateau.
 
La boulangerie est à 2 km d’ici, ça tombe bien, c’est en face du bagne et j’ai envie de le visiter, en plus les autres m’ont indiqué la bonne route car il est facile de se tromper.
 Ile des pins (170) Ile des pins (55)
Plus de pain à la boulangerie.
Je vais visiter le bagne qui est au bord de la route alors qu’un panneau l’indique en haut du sentier.
J’ai économisé 1h de marche aller/retour !
 
Je suis seule dans ces ruines au milieu de la végétation qui reprend doucement sa place originelle.
Ile des pins (65) Ile des pins (57) Ile des pins (58)
Je rentre dans une pièce sombre pleine de graffitis.
Ile des pins (67)
Un billot de bois trône en son milieu.
 
Une photo en lentille ouverte 15s et ça donne une super photo, pour moi, peut-être pas pour vous : chacun ses gouts.
On ne voit plus les barreaux de la fenêtre mais un flot de lumière.
Ile des pins (70) 
    Je rentre et fait la rencontre de Charles, Hugues et Mourad, sympas.
 
Mardi 16
Je me lève et on déjeune avec Loïc.
Charles, Hugues et Mourad sont partit faire les pirogues.
 
On va sur la plage et on attend.
On attend…
On attend…
 
3 filles arrivent, c’est les copines belge de Loïc, elles vont faire l’excursion à 10 000.
Alice, Caroline et Florence.
Leur bateau arrive et on pose la question : « est-ce que vous connaissez kévin et où est-il ? »
Réponse : NOUMEA !
 
Il ne viendra plus, ça c’est sûr !
 
On demande au pilote combien il nous fait la journée en sachant qu’on a notre piquenique : 6000 fr : vendu !
 
On monte à bord et direction l’ilot brosse en face de notre plage.
 Ile des pins (81)
On est débarqué et on nous indique une balade pour traverser l’ilot et un endroit pour faire du snorkelling.
 
On décide d’aller marcher, Loïc, Caro et moi.
On se perd et on rentre.
 
D’autres touristes arrivent avec le bateau.
Le bateau fait 2 chargements, pendant qu’il va chercher un groupe, le premier en profite, il accompagne le 1er à un endroit et c’est le 2ème qui profite, il vient rechercher le 2ème…
 
On mange puis on va faire du snorkelling.
 
On ne voit rien, l’eau est super trouble.
Je m’entaille le pied avec du corail, le seul jour où je nage sans mes chaussons je me fais mal.
Ce n’est pas la coupure qui me fait chier, elle est toute petite, c’est que s’il y a des polypes à l’intérieur ça va gratter et continuer de pousser car je n’ai pas d’eau oxygénée pour les tuer.
 
Je désinfecterai se soir avec se que j’ai, on verra si ça suffit.
 
On reprend le bateau pour 30mn de navigation vers l’ilot Nokanhui, un des plus célèbres car il y a une langue de sable blanc et de chaque coté la mer.
 
Cet ilot est aussi envahi de tricots rayés !
C’est des serpents venimeux qui ont une petite bouche et ne peuvent mordre qu’entre les doigts.
 
On navigue et c’est merveilleux, on est assis devant et on a l’impression que l’océan est à nous !
Ile des pins (79) 
On croise un nautile (que la coquille) qui s’écrase contre la coque du bateau.
On cherche à voir des raies ou des requins, mais rien de bien gros.
On arrive.
 
C’est tout petit même pas 100 mètres de long sur quelques mètres de large et c’est TROP BEAU !
C'est pas moi qui est pris la photo mais je voulais vous donner une idée de la taille de l'ilot!
 nokanhui.jpg
D’un coté du sable blanc et de l’autre un peu de verdure et des branches mortes blanchies par le sel.
 Ile des pins (108) Ile des pins (116)
  La langue de sable qui relie les 2 est trop belle.
Je croise un local qui tient dans ces doigts un tricot rayé, c’est la première fois que j’en vois dans leur habitat naturel : photo.
 Ile des pins (100)
Je me fais prendre en photo sur la langue de terre et le groupe me rejoint.
Ile des pins (101)
Je leur montre les serpents qui font la sieste au frais.
 Ile des pins (121)
Avec Loïc on part embêter les tricots.
C’est trop mignon ces bêtes.
Il y en a des oranges et des blancs mais pas de bleus.
 
On trouve un truc que je pense être le reste d’un oursin mais Loïc me fait remarquer que c’est vivant !
 Ile des pins (145)
Les locaux appellent ça une étoile de mer.
 
Après recherche il s’agit bien d’un oursin, « l’oursin dollar » !
Ça vit dans le sable, c’est plat et aussi grand que la pomme de main.
 
On se baigne, et on prend des photos.
Avec mon retardateur je n’arrive pas à en prendre une où l’on saute tous.
 Ile des pins (156)
Par contre Alice y arrive et en prend une magnifique de nous 5 mais malgré que jusqu’à ce jour je la harcèle pour me l’envoyer je n’en verrais jamais la couleur.
 
L’équipier du bateau me donne une coquille d’oursin dollar mort et un coquillage blanc trop beau : merci !
 
On rentre.
Le retour en bateau est long et je suis contente qu’il soit long.
 
Je profite encore de ses derniers instants.
 
On arrive et je cherche mes tongs.
Le capitaine les retrouve.
Je vais pour le payer mais je n’ai que 5000 et lui dit que je vais chercher le reste mais il me dit que c’est bon !
 
MERCI Monsieur.
 
Je rentre et discute avec Natalie, la femme du couple d’une cinquantaine d’années avec qui je parle depuis quelques jours sans connaitre son prénom, pareil pour elle me concernant.
 
On se présente !
C’est bien en voyage, la première question c’est pas : « comment tu t’appelles ? c’est quoi ton métier ? »
 
Non, c’est : « d’où tu viens ? et où tu vas ? »
 
Je discute avec Natalie (www.troisdeuxun.over-blog.net), elle et son mari ont tout planté et sont partis pour 3 ans en tour du monde !
Waou, je passe pour une petite joueuse à coté.
 
Je les mets en contact avec Laura car ils vont au Chili (Merci Laura de les avoir hébergé ! Gros bisous).
 
Et je discute avec Charles…
Il hait les gamins encore plus que moi, il a des yeux magiques, de la conversation et s’il n’était pas aussi jeune j’y aurais sauté dessus.
 
Et oui, je craque pour les jeunes, brusquement la chanson de Dalida me reviens en tête: "il venait d'avoir 18 ans… "
 
On passera une bonne soirée tous les voyageurs réunis autour de cette immense table qui facilite les contacts.
   
Mercredi 17
Jour du départ.
Je plie tout et je glande sous le faré avec tout le monde.
 
On se dit au revoir et on part, Loïc, Hugues et Mourad jusqu’au bateau.
 
On arrive et on fait la queue, il pleut.
 
On s’installe.
17h départ du bateau.
 
Je monte fumer avec Florence et je reste sur le pont pour voir si l’on aperçoit des dauphins.
 
Je redescends, et on se retrouve seul avec Loïc et il me demande le bilan de mon voyage.
Il est épatant ce jeune, il n’a que 22 ans mais a la maturité d’un homme.
Il est des êtres sur terre qui ont une belle âme et il en fait parti: Il rayonne !
La personne qu'il choisira pour faire un bout de vie aura bien de la chance.  
 loic.JPG  
Décidément je me sens vraiment vieille…
 
Olivia vient me chercher à l’embarcadère et je suis trop contente de la voir.
 
On discute des préparatifs d’Ouvéa.
 
Le lendemain.
J’emmène Olivia à son travail et j’en profite pour aller faire les courses pour demain (pour Ouvéa).
 
Je me prends un bouquin pour les 34h d’avion que je vais avoir dans quelques jours et je tombe sur : « le dernier homme bon » le livre que je voulais lire avant de partir de France.
 
 
Internet et j’envoie un mail à Pascale (la personne qui m’a emmené de l’aéroport à Nouméa lors de mon arrivée) pour aller boire un café mais elle est occupée, dommage on ne pourra pas se revoir.
Gros bisous et encore MERCI !
 
Je suis morte de fatigue et j’ai encore les sacs à faire pour demain, les peser, les préparer et encore beaucoup d’autres choses à faire.
 
A suivre…
 
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Published by carodi - dans Nouvelle Calédonie